Pour aborder le thème des voies de communication celtiques voire romaines, nous ne pouvons que faire référence à la “Table de Peutinger”, carte interprétée en 1507 par un allemand qui fut à l’origine de son nom. Cette table n’indiquait que la voie principale reliant Rodez à Cahors alors qu’il existait une voie allant de Rodez vers Périgueux et Sainte. Le carrefour régional n’était autre que Vic-Capdenac d’où partaient trois voies : une vers l’Auvergne, les deux autres vers le sud.
L’une d’elles prenait son départ depuis la Remise (entre Rignac et Capdenac), descendait dans le fossé de Bez de Naussac, passait par Salles Courbatiers pour aller rejoindre le Causse de Villeneuve puis la voie Rodez/Cahors au niveau de Farrou.
L’autre voie partait depuis Capdenac, traversait St Julien d’Empare pour atteindre directement le Ségala, traversant successivement Gelles, Cassanus, Sept Fonds et Rey pour rejoindre la voie Rodez/Cahors au niveau de Lenque.
Notons qu’à l’époque romaine, Figeac n’était qu’un lieu dit, la vallée du Lot peu exploitée, Villeneuve et Villefranche étaient inexistantes. En revanche, le plateau calcaire bien desservi en voies celtiques puis romaines, présentait une densité de population bien plus importante.