Des origines

Les préhistoriens estiment que les premières installations de l’homme dans notre pays se sont faites il y a environ 5000 ans. Les méthodes actuelles de datation situent vers 3500 avant J.C. l’arrivée des pasteurs agriculteurs chasséens (période culturelle du néolithique moyen ) sur les Grands Causses. Plus tard, ils vinrent s’installer sur les terres pierreuses du Causse de Villeneuve, où il était plus facile d’établir des clairières.

Un atelier de taille de silex découvert près de Tournhac atteste de la présence des hommes du néolithique dans la vallée dès 3000 av. J.C.

image diege dolmen

Voici donc plus de 4000 ans que des hommes vivent dans notre vallée. Ils développèrent la plus ancienne de nos civilisations, celle des dolmens : dolmen de la Viguerie, dolmen à Naussac près du lotissement, dolmen à Sonnac qui domine toute la vallée.
De 1800 à 700 avant J.C., les civilisations de l’âge du Bronze succédèrent à celles du Chalcolithique. Nous leur devons la construction des tumulus : le hameau de Courbatier en possède un de grandes dimensions.
Dès la fin du 8ème siècle avant J.C. les peuplades celtiques venues de l’Est, en particulier les Rutènes occupèrent le pays. Ils furent écrasés en 121 avant J.C. par les légions romaines.
Ils reprirent les armes avec Vercingétorix à Gergovie, mais n’affrontèrent pas César aux côtés des Cadurques à Uxellodunum.
Les Rutènes vivèrent alors cinq siècles de civilisation gallo-romaine, jusqu’à l’invasion des Wisigoths vers 470 après J.C. La découverte d’un autel votif gallo-romain à Gaillaguet dans la propriété de M. Perrin par François Angelergues, confirme leur présence.
Avec le Christianisme, des églises et des chapelles furent édifiées. Ces domaines devinrent dans la plupart des cas, des chefs-lieux de paroisse.

A l’écart des grandes voies de communication, la vallée de la Diège, n’a pas vu s’ériger de gros bourgs comme Peyrusse (côté Ségala) ou Villeneuve (sur le Causse). Peu à peu les populations se sont regroupées autour des églises, et l’on peut considérer que le tissu rural tel que nous le connaissons actuellement est similaire à celui du XIIème siècle.